L'endométriose est une pathologie fréquente chez les femmes. Les chiffres actuels tendent à indiquer qu'une femme sur 10 est touchée par cette pathologie.
Pour certaines, les répercussions dans la vie de tous les jours sont anodines tandis que pour d'autres, il s'agit d'une véritable souffrance (avant, pendant et après les règles selon les cas).

Les études sur cette pathologie sont récentes même si cette maladie est connue depuis longtemps. A l'heure actuelle, les causes exactes du développement de cette maladie ne sont pas établies, des données sont encore manquantes à ce jour. Ce que l'on sait, c'est que des cellules identiques à celles de l'endomètre (tissu qui tapisse l'intérieur de l'utérus) se disséminent à des endroits où elles ne devraient pas être : ovaires, trompes de Fallope, myomètre (muscle de l'utérus), vessie, intestin, ligaments utero-sacrés, rectum, diaphragme,...
Lorsque les règles se déclenchent, ces cellules se mettent aussi à saigner dans des endroits où il n'y a pas lieu d'avoir de saignements. L'organisme réagit en voulant réparer ces zones. Il envoie un signal pour dire qu'il y a un problème : c'est de l'inflammation. Cette inflammation est chronique (tous les mois). Les nerfs à proximité des lésions d'endométriose et soumis à une inflammation chronique vont être abimés. A la longue, le message douloureux envoyé au cerveau sera "amplifié" parce que les nerfs dysfonctionnement. Il y aura alors une hypersensibilité à la douleur nécessitant parfois des traitements prescrits par des médecins algologues (médecins pour lutter contre la douleur).
Les adhérences apparaissent aussi dans les zones touchées par l'endométriose et indiquent une tentative de réparation des lésions par le corps. Ces adhérences vont empêcher les organes de bouger normalement et vont entrainer aussi leur lot de douleurs. 

Combien de femmes se sont entendues dire : tu as mal pendant tes règles, c'est normal ! Une réponse qui a ce jour est remise en cause. Il n'est pas normal de souffrir autant durant ses règles.
La douleur a différentes intensités et peut être tellement intense que certaines femmes sont dans l'obligation de s'arrêter provisoirement de travailler, se faire opérer, prendre un traitement médicamenteux en continu. 
Les douleurs impactes parfois le couple car les rapports sexuels peuvent être douloureux. Des problèmes d'infertilité peuvent être associés à l'endométriose.

A l'heure actuelle, l'alimentation qui est envisagée pour diminuer l'inflammation est l'alimentation méditerranéenne reconnue pour être une alimentation anti-inflammatoire. Elle repose sur la consommation de fruits et légumes, céréales complètes, légumineuses, poissons, viandes maigres, produits laitiers en quantité modérée, huiles variées, épices, herbes aromatiques et peu de produits sucrés et ultra-transformés.
Néanmoins, beaucoup de femmes souffrent aussi de problèmes intestinaux et cette alimentation doit être adaptée car les légumineuses et les céréales complètes peuvent augmenter la fermentation et les douleurs au niveau intestinal.
Attention aussi aux restrictions et évictions conseillés par certains qui peuvent entrainer des carences nutritionnelles et des troubles du comportement alimentaire.
Si vous avez besoin d'aide pour améliorer votre alimentation, prenez rendez-vous avec une professionnelle de l'alimentation.